Équipements innovants de l’équipe de France pour Paris 2024
Ce 16 janvier a marqué un jalon important pour les sportifs français qui s’apprêtent à disputer les Jeux de Paris 2024, leur permettant de revêtir des équipements fraîchement révélés.
Dans le bâtiment emblématique du Comité National Olympique et Sportif Français, une célébration unique a eu lieu, dévoilant les habillements officiels prévus pour cette édition olympique et paralympique à venir.
Avec une collection extensive, comprenant des vêtements pour les entraînements mais aussi pour les moments solennels tels que la cérémonie d’ouverture et les podiums, Le Coq Sportif et Stéphane Ashpool ont jeté les bases d’une mode audacieuse qui s’écarte des sentiers battus.
L’interprétation du drapeau français se voit innovante, introduisant des nuances inédites reflétant un modernisme pop, en phase avec une France contemporaine et diverse, selon les mots de l’artiste parisien.
Astrid Guyart du CNOSF envisage déjà ces tenues comme des symboles historiques marquant les esprits durant les décennies à venir.
Yannick Noah, figure marquante du sport français, souligne combien ces Jeux revêtent une qualité exceptionnelle, se déroulant en France et rassemblant les Français autour de ce grand événement.
Alexis Lebrun, pongiste de renom, partage cette fascination, voyant dans ces nouvelles tenues un rêve éveillé et un supplément d’âme pour les compétitions à venir.
Elie Patrigeon, directeur général du CPSF, rappelle l’ampleur symbolique de ces tenues, témoin des épreuves et des victoires des sportifs.
Explorer plus en profondeur les détails de ces équipements olympiques et paralympiques se révèle un voyage passionnant à la découverte de leur élaboration artisanale.
Les étapes de création à Romilly-sur-Seine
Les préparatifs des tenues des athlètes tricolores ont impliqué une série d’étapes prédictives et un labeur dévoué de la part de l’équipe du Coq Sportif, détaillés lors de la visite exclusive d’Olympics.com dans leur usine historique.
Situé à Romilly-sur-Seine, ce site de production est ancré dans la tradition locale.
La coordination avec Stéphane Ashpool, designer, a visé à confectionner des vêtements répondant aux exigences des Jeux de Paris 2024. Les tenues, issues d’un processus créatif long et fastidieux, ont été majoritairement fabriquées en France, en particulier celles des cérémonies qui demandent un savoir-faire manuel méticuleux.
L’usine regroupe une centaine de collaborateurs, chaque pôle d’activité jouant un rôle clé : de la recherche à la production, en passant par le prototypage et les tests d’usure.
Ewa Samson, à la tête de la direction textile du Coq Sportif, souligne l’intensité des efforts fournis, à la fois dans le respect des cahiers des charges et durant la phase d’ajustement des tenues pour optimiser la performance des athlètes.
Trois catégories fonctionnelles
La collection se compose de trois lignes distinctes, traduisant les différents contextes d’apparition des athlètes pendant les Jeux : le volet représentatif, la tenue au quotidien et la tenue de performance.
Chaque pièce présente ses particularités et ses défits—certaines devant s’adapter à des restrictions pour garantir une juste compétition : par exemple, le voile miroitant sur certains maillots a dû être modifié afin de ne pas perturber la visibilité des concurrents.
Les complexes tenues de judo ont bénéficié de l’expertise de Clarisse Agbégnénou, double championne olympique, soulignant la rigueur demandée dans la réalisation de ces équipements.
Quant à Yannick Noah, il témoigne du lien émotionnel qui peut unir un sportif à ses tenues, représentatives de moments cruciaux de sa carrière et de sa vie personnelle.
Désir d’innovation et de multiculturalisme
Le Coq Sportif, déjà fournisseur des Jeux de 1924, n’a pas voulu se cantonner à un style traditionnel. Les tenues réinventent l’esthétique du drapeau français pour célébrer la diversité du pays.
La direction de la marque explique cette démarche par le désir de refléter dans ces tenues la multiculturalité de la société française actuelle, en y apportant un vent de fraîcheur et d’innovation.
Reste à voir si cette rupture stylistique inspirera nos athlètes à repousser leurs limites lors des épreuves de Paris 2024.